Description
Ibn ‘Arabî séjourna deux années à La Mecque où il se rendit, pour la première fois, en 1201 (598 h) et y composa son oeuvre maîtresse « al-Futûhât al-makkiyya » qui comprend plusieurs milliers de pages et dont le titre complet peut être traduit par « Le Livre des révélations de La Mecque concernant la connaissance des secrets du Roi et du Royaume », d’où est tiré le livre al-Wasâyâ duquel nous avons choisi et traduit quarante recommandations qui font le présent livre et que nous avons rebaptisé : « Paroles en Or ». Le lecteur remarquera la profondeur de ces recommandations qui témoignent de la connaissance profonde qu’a ’Ibn ‘Arabî de la chari‘a, ainsi que de sa haute pièté. Abû ‘Abd-Allâh Muhyi-d-dîn Ibn ‘Arabî, né en 1165 j.c. (560 h.) à Murcie en Andalousie. Il vint à Séville à l’âge de huit ans et y fit ses études. Très tôt il s’orienta vers l’étude des sciences islamiques et la fréquentation des ulémas de son époque, Il voyagea dans tout le Maghreb et y rencontra des ulémas et des chuyukhs et bénéficia de leurs enseignements. Il eut une relation spirituelle particulière avec le cheikh Abû Madian de Tlemcen qu’il considère comme son maître. Il s’établit à Damas aux alentour de 1230 j.c. (627 h). Il fut sans doute, à tous points de vue, l’un des plus fécond de tous les auteurs musulmans. On luiattribue plus de quatre cents ouvrages. Parmi les diverses traductions en langue française de ces oeuvres, on mentionnera tout particulièrement « La Sagesse des Prophètes » par Titus Burckhardt et « Les illuminations de la Mecque » par Michel Chodkiewicz (cheikh ‘Ali), « L’arbre du monde» et « Le Traité de l’Amour » par Maurice Gloton (Ubaydallah), « les chatons de la sagesse », par Charles André Gilis (‘Abderrazak Yahya) … Il mourut en 1240 j.c. (638 h) à Damas.